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Articles by Lawrence Darmani

Leçons de souffrance

L’image en gros plan sur l’écran géant était puissante et détaillée, de sorte que nous pouvions voir les coupures profondes sur le corps de l’homme. Un soldat le battait tandis que toute une foule excitée riait de l’homme dont le visage était maintenant couvert de sang. Les scènes apparaissaient si réelles que je pouvais presqu’en ressentir la douleur moi-même. Or, ce n’était qu’une reconstitution cinématographique des souffrances que Christ a endurées pour nous.

Un parfum et une lettre

Chaque fois que je m’approche d’un rosier ou d’un bouquet de fleurs, je suis incapable de résister à la tentation de me pencher vers une fleur pour me délecter de son parfum. La douce fragrance me met du baume au coeur et déclenche en moi une sensation de bien-être.

Ne tardez pas

Depuis de nombreuses années, je parle à mon cousin éloigné de la nécessité pour nous d’accepter Jésus comme notre Sauveur. Lorsqu’il est venu me rendre visite dernièrement et que je l’ai exhorté une fois de plus à recevoir Christ, il m’a immédiatement répondu : « J’aimerais accepter Jésus et me joindre à l’Église, mais pas encore. Je vis parmi des gens d’autres professions de foi. À moins de déménager, je ne serais pas en mesure de bien pratiquer ma foi. » Il a évoqué la persécution, le ridicule et les pressions de ses pairs comme prétextes pour différer sa décision.

Quand tout va mal

Les premières paroles que beaucoup de gens aiment citer lorsque le malheur frappe sont : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon ses desseins » (Ro 8.28). C’est néanmoins difficile à croire quand on est dans le creux de la vague. Je me rappelle un homme qui venait de perdre son troisième fils de suite et l’avoir écouté s’en plaindre ainsi : « En quoi cette tragédie pourrait‑elle concourir à mon bien ? » N’ayant aucune réponse à lui donner, je suis resté assis là à pleurer en silence avec lui. Plusieurs mois après, il a exprimé sa gratitude : « Ma tristesse me rapproche de Dieu. »

Un privilège familial

Lorsque j’étais à l’école primaire au Ghana, je devais vivre dans une famille aimante et attentionnée loin de mes parents. Un jour, tous les enfants se sont rassemblés en vue d’une réunion familiale particulière, dont la première partie consistait à nous faire tous parler d’une expérience personnelle. Ensuite, cependant, lorsque seuls « les enfants biologiques » devaient être présents, on m’en a poliment exclu. C’est alors qu’une dure réalité m’a frappé : je n’étais pas un « enfant de la maison ». En dépit de son amour pour moi, cette famille exigeait mon exclusion du fait que je ne faisais que vivre avec elle ; je n’étais pas un membre de la famille au sens de la loi.

Un coeur dévoué

Un homme d’affaires chrétien et prospère a raconté son histoire à l’Église. Il nous a parlé avec candeur de ses combats par rapport à la foi et à sa grande fortune. Il a déclaré : « La richesse me fait peur ! »

Des coeurs transformés

Au début des années 1970, au Ghana, une affiche intitulée « The Heart of Man » (Le coeur de l’homme) est apparue sur les murs et les tableaux d’affichage publics. Sur une image, on pouvait voir toutes sortes de reptiles – symboles du mal et de l’abjection – recouvrant un tableau en forme de coeur avec dans le haut la tête d’un homme très mécontent. Une autre image en forme de coeur représentait netteté et sérénité, et dans le haut on y voyait un homme satisfait. Sous ces images, on pouvait lire : « What is the condition of your heart? » (Quel est l’état de votre coeur ?)

Conversation enflammée

Là d’où je viens, dans le nord du Ghana, les feux de brousse sont monnaie courante durant la saison sèche entre décembre et mars. J’ai vu flamber plusieurs hectares de terres agricoles parce que le vent y avait transporté de minuscules braises depuis des foyers d’incendie ou des mégots de cigarette négligemment jetés en bordure d’une route. Parmi la végétation broussailleuse et sèche, il suffit d’une petite étincelle pour allumer un feu dévorant.

La force dans le calme

Tôt dans ma vie chrétienne, les exigences de mes engagements m’ont amené à me demander si je parviendrais à traverser une année sans retourner à mes anciennes voies iniques. Ce verset m’est toutefois venu en aide : « L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Ex 14.14). Moïse s’est ainsi adressé aux Israélites lorsqu’ils venaient d’échapper à l’esclavage en Égypte et que Pharaon les pourchassait. Ils étaient découragés et affolés.

Roue grinçante

Enfant, je parcourais à vélo la longue distance qui séparait la maison de l’école, et le grincement des roues me rappelait que je devais les lubrifier.